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Apprendre à penser nous rend-il plus libres ?

Question passionnante ! Apprendre à penser nous rend-il plus libres ? Ma réponse, bien évidemment, est oui. Et voici pourquoi.

Si nous comprenons la liberté comme le droit ou la faculté d’une personne à choisir librement sa façon d’agir dans un environnement donné, il est évident qu’une personne qui pense ou “sait penser” sera tentée d’agir librement. Ainsi, elle aura plus de capacités à le faire qu’une autre personne qui le ferait sans réfléchir ou en suivant des modèles établis par son système de croyance, hérité d’autres et assimilé par un manque de connaissance ou par servilité.

Apprendre à penser, c’est donc une part importante de l’éducation de toute personne. Savoir qu’une chose se produit n’est pas suffisant : il est encore plus important de connaître ses causes, ses effets, le moment où elle se déroule, etc. Tout cela n’est possible qu’au moyen de l’enseignement de la pensée, pour que chaque individu puisse développer son propre raisonnement, son interprétation et son modèle de compréhension.

Ainsi, au moment de prendre une décision, cette personne se sentira plus libre en exerçant sa pensée et en étant capable d’étudier toutes les variantes qui se présentent à elle au moment de choisir.

D’un autre côté, un individu qui se meut par instinct, en suivant les enseignements de la société ou d’une éducation qui se limite à montrer ce qu’il se passe, ou en suivant tout ce que font les autres parce que « c’est la bonne chose à faire », ne sera pas aussi libre au moment de choisir, car ses options se réduiront en raison de son manque de capacités. Nadine Gordimer (femme de lettres sud-africaine, romancière, nouvelliste, critique et éditrice. En 1991, elle reçoit le prix Nobel de littérature) a écrit « Le problème, c’est qu’information et compréhension sont deux choses différentes. » Notre société informe, montre mais n’explique et ne démontre que très peu ; il apparaît pourtant évident qu’apprendre à penser c’est apprendre à l’individu à être plus libre.

Je me suis appliqué dans mon premier roman d’aventure « Cadet, souviens-toi ! » de décrire que le savoir permet d’analyser des situations hasardeuses et dangereuses. Cette curiosité des événements permets aux personnages de prendre des décisions courageuses qui ne vont pas forcément dans le sens de l’histoire…



Ces trois citations extraites de mon roman me semblent illustrer mon propos :


« La terre qui n’est pas labourée aura des ronciers même si elle est fertile ; et la même chose se produit pour l’entendement humain » de Gabrielle Gally d’Hybouville


« Ton choix est un enjeu de connaissance et ton savoir, loin de diminuer ta liberté, l'augmente plutôt, et la fortifie » de Robin Rambervillers de Cinsey


« Pierre, tout ce que tu sais et tout ce que tu sauras ne feront qu'accroître ta soif de liberté. La connaissance est une gourmandise d'une telle saveur qu'une fois qu'on y a goûté, il est difficile de s'en affranchir. Là est le danger » de André Corbeville

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