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La vie est à apprécier, pas à endurer.

Avez-vous pris le temps d’observer une plante sortir de terre ? en ce moment les bulbes et graines de fleurs pointent le bout de leur frimousse ! tout comme les arbres qui bourgeonnent, c’est un spectacle lent, fragile et immuable. Dans un monde où tout va trop vite, je me suis arrêté et j’ai regardé. J’ai supprimé des engagements, pour ne garder que le nécessaire. Accepter de lâcher prise pour enfin vivre en accord avec mes convictions et mes envies.

J’ai longtemps vécu, piégé dans cette culture de la vitesse. Cette fascination de l’hyper célérité qui fait mal à la société, car on est toujours à la recherche de la solution miracle immédiate...

J'ai apporté de vrais changements dans ma vie. Aujourd'hui, j'ai un emploi du temps intéressant, je fais beaucoup de choses, mais j'ai oublié la sensation d'être pressé. Je prends le temps. Je ne suis pas un fondamentaliste de la lenteur. Il n'est pas question de tout faire à pas de tortue, ce serait absurde, mais il faut choisir la bonne vitesse. Il y a des moments où il faut aller vite et d'autres où il faut ralentir. Prendre un peu de recul est important. C'est un juste équilibre entre rapidité et lenteur.

Quand j’ai commencé l’écriture de mon premier livre, ma vie était une véritable course, une poursuite sans véritable but. Courir parce que le monde le veut. Même les moments intimes avec mon fils devaient se faire rapidement. Aujourd’hui, je suis un père heureux d'avoir ralenti et qui, grâce à cela, voit la vie avec beaucoup plus d'optimisme. J’écris mieux aussi, parce que les idées murissent convenablement dans ma tête, sans interférence hargneuse.

Ralentir pour bien faire : Ecrire, jardiner, observer, lire, déguster, découvrir, écouter, apprendre et transmettre… Des évidences qui se conçoivent correctement car


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